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Le Cadre noir de Saumur en déplacement à Saintes
5 avril 2023
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5 avril 2023
Institution dans le sport équestre, le Cadre noir de Saumur est mondialement connu pour la qualité de formation de ses cavaliers écuyers. Situés à l’IFCE (l’Institut Français du Cheval et de l’Équitation), ces grands maîtres de l’équitation ont pour mission de transmettre leur savoir, mais aussi de travailler les chevaux de représentation et de compétition. Vous pouvez notamment les voir lors de la Reprise de Manège, ou celle des « Sauteurs ». Réunis autour de valeurs fortes telles que le respect de la tradition française et la passion des chevaux, le Cadre noir et Antarès travaillent en collaboration depuis plusieurs années. Lundi 17 mars 2023 était l’occasion de se retrouver pour célébrer cette nouvelle année d’union.
Le Cadre noir, représenté par Nathalie Mull (responsable du service des sports), les écuyers Guillaume Lundy et Pauline Basquin, ainsi Flora Giorgio (chargée des compétitions), ont eu le plaisir de partager un petit déjeuner avec l’ensemble de nos collaborateurs. L’occasion de discuter et d’échanger lors d’un moment convivial. Un tour de l’atelier a permis au Cadre noir d’observer toutes les étapes de création d’une selle sur-mesure Antarès. Ils ont également pu assister à l’élaboration d’un de nos casques d’équitation, que les cavaliers du Cadre noir de Saumur portent par ailleurs, au quotidien. S’en est suivi la signature du contrat de renouvellement du partenariat, ainsi que celle du portrait présent dans notre atelier.
Partenaires importants pour Antarès, nous avons posé quelques questions aux écuyers Guillaume Lundy et Pauline Basquin sur leur vision de cette collaboration.
Guillaume Lundy, cavalier du manège de Saumur, commence à s’intéresser à l’équitation à l’âge de 9 ans. Aujourd’hui porteur de l’uniforme et du statut de militaire, il fait vivre l’équitation de tradition française en tant que cavalier, mais aussi instructeur. Pauline Basquin ou encore Arnaud Boiteau font partie de ses élèves. Parmi les 8 chevaux dont Guillaume travaille, on retrouve Tempo*IFCE. Avec son cheval de tête, ils sont médaillés d’argent dans les championnats de France Pro Élite en 2022.
GL : « Je n’étais jamais venu dans les locaux de la Maison Antarès auparavant. Lorsque je suis arrivé, j’ai tout de suite remarqué beaucoup d’esthétisme dans ces lieux. À l’image de la marque, finesse et élégance se mêlent, et cela dès l’entrée qui met le visiteur dans une atmosphère à la fois moderne et chic.
Des locaux très ajourés, lumineux, où l’on a été accueilli par une équipe très chaleureuse. Au cours de la visite, j’ai pu rencontrer des personnes passionnées, inspirant beaucoup de bien-être à travailler dans cette entreprise. Je sais aussi que Xavier Lenrouilly porte une attention toute particulière à la bienveillance, une bonne atmosphère de travail, des valeurs de travail que je partage. Et cela se ressent auprès de chacun d’entre eux.
Quant à la visite, elle fut très intéressante et enrichissante. Elle a pu me montrer toute la complexité ainsi que le travail minutieux, et technique de la conception d’une selle. Le fait de commencer à partir d’une peau et terminer la visite avec une selle totalement achevée fut passionnant.
Je ne pensais pas non plus qu’il y avait autant d’étapes dans la confection d’une selle… je respecterai encore plus la mienne ! »
PB : « Impressionnée par la taille des locaux, par le fait que tout soit fait chez Antarès, du début de la confection jusqu’aux affiches, aux stands, aux tables de travail… J’ai beaucoup aimé l’intérêt et l’attention portés à chaque poste, à chaque personne, on ressent vraiment le travail d’équipe. »
GL : « Antarès nous équipe de casques très agréables à porter, légers et élégants. De plus, maintenant que j’ai pu voir comment ils étaient conçus, je me rends un peu plus compte de leur contribution à notre sécurité.
Quant aux selles, nous travaillons ensemble depuis près de 6 ans. Nous essayons au travers d’échanges réguliers de faire évoluer la technologie autour des selles de dressage. »
PB : « J’utilise les casques au quotidien qui sont très confortable en plus du fait de se sentir en sécurité. Je trouve que le casque Antarès s’accorde bien avec notre tenue de travail pour le quotidien et avec la tunique pour les compétitions : sobriété et élégance. »
GL : « Je dirais que la Maison Antarès et le Cadre Noir se rapprochent dans le sens où tous deux ont à cœur d’évoluer, intégrer la modernité tout en perpétuant un savoir-faire traditionnel. Mais cela ne s’arrête pas là. Il y a, je trouve, cette notion de transmission des plus anciens vers les plus jeunes.
Enfin, haute technicité, finesse et esthétisme sont autant de points que partagent le Cadre noir de Saumur et Antarès. »
PB : « Sobriété et élégance ! Mais également technicité et respect. »
GL : « Cette année est marquée par les Championnats d’Europe au mois de septembre. Et c’est l’année qui précède celle des Jeux Olympiques de Paris. Je suis vraiment très motivé par ces échéances, mais je reste très prudent. Je souhaite faire attention à la santé de mon cheval, âgé de 16 ans, afin que nous allions le plus loin possible.
Au-delà de cela je suis convaincu que nous avons plein de belles choses à vivre ensemble. Nous avons pu participer à deux étapes coupe du monde cet hiver, je souhaite continuer sur ce chemin mais aussi demander à participer à d’autres grand prix 5*. »
PB : « Les championnats d’Europe de dressage, mais surtout continuer et faire reconnaître une équitation qui respecte nos valeurs. »
L’origine du nom « Cadre noir » remonte à l’époque des guerres napoléoniennes, où les cadres gradés avaient pour mission d’encadrer des troupes. À partir de 1876, les cavaliers formés à Saumur étaient vêtus d’un uniforme aux tons bleus très foncés. Alors appelé le « Cadre bleu », ce nom évoluera en 1898 à l’occasion d’un changement de couleur de l’uniforme. L’école prit officiellement le nom de « Cadre noir » en 1986.
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