Casque d’équitation : au cœur de la sécurité

Qu’il se pratique en loisir ou en compétition, l’équitation comporte de nombreux bienfaits. Activité sportive en plein air, au contact de la nature, elle permet de booster sa confiance en soi et de travailler sa gestion de ses émotions au contact du cheval. Ce sport favorise également l’éveil des jeunes enfants et aide les personnes handicapées ou en difficulté. Mais l’équidé n’en reste pas moins un animal disposant de sa propre manière de penser, avec qui il faut réussir à communiquer. C’est un processus d’apprentissage long, pour lequel il faut être patient, et dont la chute est inévitable.

Cette dernière fait « partie du métier ».

Pour limiter les risques, le port du casque est obligatoire dans certaines structures, mais parfois oublié lorsque l’on devient propriétaire ou cavalier amateur/professionnel. Alors que l’équitation est le sport dont les hospitalisations sont les plus nombreuses*, beaucoup sont ceux qui laissent leur casque dans la sellerie sous prétexte d’une bonne complicité avec leur cheval ou d’un bon niveau équestre. Mais la chute d’un cavalier et/ou de son cheval, est parfois lié au hasard : une racine d’arbre prédominante, un simple écart suite à un vol d’oiseaux… Les raisons peuvent être multiples.

Le casque ne remet pas en question votre niveau d’équitation ou le lien que vous pouvez avoir avec votre cheval. Il peut cependant vous éviter des lésions graves, voire mortelles, en cas de choc. C’est pourquoi, nous vous proposons d’étudier précisément les matériaux de votre casque, tests de chute à l’appui. Vous serez ainsi en mesure de juger de l’action de celui-ci, et de la nécessité de le changer après chaque choc.

L’équitation, un sport dangereux

L’équitation serait en effet le sport le plus dangereux devant la course automobile et de moto, ou encore le ski. C’est ce que révèle l’étude publiée en octobre 2021 par le « Trauma Surgery & Acute Care Open » menée sur 25 000 personnes ayant été victimes d’un accident lié à la pratique de l’équitation*.

Si vous êtes cavalier, vous serez sans doute peu surpris d’entendre cette nouvelle.

Cependant il faut savoir que, sur les 25 000 personnes ayant été victimes d’un accident lié à la pratique de l’équitation*, 23% étaient touchées à la tête et un quart d’entre eux ont été victimes de graves dommages d’ordre neurologique. L’étude met en avant que bon nombre d’entre eux ne portaient pas de casque. La conclusion de cette dernière est sans appel : l’utilisation d’équipement de protection permettrait de réduire significativement la gravité des lésions. Le casque d’équitation a donc une importance capitale pour assurer votre sécurité.

Bombe ou casque d’équitation ?

Choisir entre la bombe ou le casque, c’est un peu comme trancher entre le pain au chocolat ou chocolatine. La bombe est en réalité l’ancêtre du casque. Il est, en effet, bien loin le temps de la bombe en velours (avec ou sans harnais selon l’année de vos débuts en tant que cavalier) et bien souvent trop grande. Le casque d’équitation, quant à lui, est composé de matériaux innovants et souvent plus nobles. Il apporte un véritable confort et une protection optimale aux cavaliers. Mais aussi, et surtout, le casque répond à des normes très précises que nous verrons par la suite. Entre simple coque en matière plastique et composants toujours plus techniques, le choix est donc vite fait.

Technicité d’un casque d’équitation

Composition d’un casque Antarès

La coque extérieure

La coque extérieure de votre casque d’équitation Antarès est fabriquée d’ABS. Son rôle est de disperser l’énergie du choc sur la surface du casque. Lorsque votre casque va heurter un objet, la coque va répartir l’onde de choc en la dissipant. L’Acrylonitrile Butadiène Styrène (de son nom complet) est injecté dans un moule pour avoir cette forme parfaitement ronde. Rigide et léger, il est aussi reconnu pour sa grande résistance aux rayures. Ce qui peut donc expliquer qu’un casque ayant subi un choc puisse être sans rayure. Mais l’absence de trace extérieure n’est pas l’assurance que la protection de votre casque est optimale.

Le calotin

Composé d’EPS (polystyrène expansé), il absorbe l’énergie émise par le choc en se rétractant. Le calotin devient donc beaucoup plus dense. Il est « mono-choc » : une fois rétracté, il n’absorbe plus l’énergie. Un casque ayant subi un choc, même s’il ne comporte aucune rayure sur la coque extérieure peut s’avérer être inutilisable. Sa densité varie selon les tailles de nos casques.

Conséquences des chocs sur l’intérieur d’un casque

Pour preuve, nous vous proposons d’étudier l’intérieur de 2 casques Antarès. Grâce à une découpe transversale, vous pourrez constater l’état original du calotin sur un casque neuf. Celui-ci est rond, et suit la courbe de la coque extérieure :

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Voici maintenant un casque ayant subi un choc de 28km/h (choc subi lors d’une démonstration dans un banc de test).

Le calotin s’est rétracté afin d’absorber l’énergie et assurer la sécurité du cavalier. À partir du moment où celui-ci n’épouse plus parfaitement la forme de la coque, il ne joue plus son rôle protecteur. Il ne retrouvera jamais sa forme initiale. Cette transformation n’est pas visible à l’œil nu si on ne procède pas à une découpe du casque (le calotin se trouve sous la coque extérieure). Ceci explique pourquoi il est nécessaire de changer votre casque d’équitation après un choc, même si celui-ci ne comporte pas de trace visible.

La coque in mold

En polycarbonate (PC), elle vient protéger le calotin. Comme vous l’aurez compris, le calotin a un rôle essentiel dans la protection assurée par votre casque. Il est donc important qu’il ne soit pas soumis aux agressions. Outre les chocs, la transpiration émanant de la tête ou d’une paire de gants glissée dans votre casque pourrait détériorer les propriétés mécaniques du calotin. La coque in mold permet également une meilleure hygiène de votre casque puisqu’elle est nettoyable. Nous vous recommandons d’utiliser simplement de l’eau, ou une faible quantité de savon si nécessaire. Les produits chimiques sont à proscrire.

La marque Antarès est la seule sur le marché à proposer des casques avec un intérieur in mold complet.

Le système de rétention

Plus connu sous les noms de « harnais » ou « jugulaire », il assure la bonne tenue de votre casque sur la tête et évite sa rotation. Il se compose de 3 ou 4 points. Ces points correspondent au nombre d’attache de votre casque. Ainsi tous les casques Antarès comportent 3 points. La forme en Y du système de fixation a des points plus éloignés, ce qui réduit la rotation du casque. De plus, les sangles sont en nylon et les boucles en POM (matière plastique).

Petit plus : les harnais Antarès sont en cuir provenant des chutes de nos selles sur mesure. Esthétique et responsable !

La visière

Elle doit être souple notamment pour protéger le nez du cavalier en cas de chute. Il s’agit là d’une nécessité pour passer avec succès les tests de déformation de visière, imposés par les normes. Il existe cependant différents modèles de visières qui s’adapteront parfaitement à vos besoins et envies.

Les pads de casque

À placer sur la coque in mold, ils permettent un parfait ajustement de votre casque d’équitation et un confort optimal. Que la forme de votre tête soit ronde ou ovale, ils s’ajusteront à votre morphologie.

[ Pour savoir comment choisir la taille de son casque Antarès, veuillez trouver notre article sur le sujet ]

Le casque d’équitation a une importance capitale pour la sécurité de tout cavalier, quel que soit son niveau. Veuillez prêter une attention toute particulière à celui-ci. En cas de choc, il est fortement recommandé de le changer. Comme le démontre notre test pratique, la sécurité de votre casque peut ne plus être optimale si le calotin s’est retracté. Et cela même sans signe extérieur de chute.

Il ne s’agit pas tant du coût d’un casque, mais bien du coût de votre vie.

[ Comment est créé un casque d’équitation Antarès ? On vous explique tout ]

*Source : Étude menée entre 2007 et 2016 sur des victimes issues de centres de traumatologie.

Les produits Antarès cités dans cet article :